Cet article date du 05.12.2020.
La France accueille ces 7 et 8 décembre le Président égyptien al-Sissi. Une occasion pour Macron de restaurer une amitié abimée par ses critiques «droit de l’hommistes» en janvier 2019. Deux ans plus tard, Paris pourrait bien oublier l’autoritarisme du Caire et sceller une nouvelle alliance avec l’Égypte pour s’opposer à la Turquie. Analyse.
L’ennemi de mon ennemi est mon ami. Ce proverbe pourrait bien s’appliquer à la relation franco-égyptienne, puisque Paris et Le Caire partagent des intérêts stratégiques communs.
Si la lutte contre le terrorisme et les ventes d’armements sont depuis des années les deux poumons de cette alliance, la rivalité avec la Turquie d’Erdogan, aussi bien en Libye qu’en Méditerranée orientale, devrait renforcer ce partenariat stratégique. À moins qu’Emmanuel Macron, qui accueille en France son homologue Abdel Fattah al-Sissi, ces lundi 7 et mardi 8 décembre, ne renouvelle ses critiques sur le non-respect des droits de l’Homme en Égypte.
Éléments de réponse dans ce nouvel épisode de Lignes Rouges en bref.
Auteur :
Louis Doutrebente
Sputnik France
Publié le 17 décembre 2020